Les reportages - 52ème Festival de Jazz à Juan - Adam Cohen - Norah Jones - Le 13 juillet 2012
Juan-les-Pins - Pinède Gould
Adam Cohen
Comme avant lui Sean Lennon, Jakob Dylan, Ziggy Marley et tous les fils de légendes, Adam Cohen est fils de son père. Et si sa mère s’appelle Suzanne, rien à voir cependant à celle qui nous emmenait près de la rivière. Ceci étant dit, la question s’est très vite posée au jeune homme : avait-il reçu le talent en héritage, ou lui faudrait-il n’être qu’une pâle copie de son géniteur. D’autant qu’il partage avec lui la même passion, la même voix basse embrumée, et le débit calme et posé de ceux qui ont le goût des mots et veulent éviter de regarder voler trop de coquecigrues. Une enfance privilégiée entre Montréal et l’île d’Hydra, paradis grec des hippies des années 70’s, dans un milieu quasi bohémien, libéral, créatif, entouré de gens menant leur vie avec énergie et passion… Tout cela lui a donné l’envie de s’exprimer, faire carrière en musique.
Norah Jones
De grands yeux noirs malicieux, une voix douce et caressante, des « Grammy Awards » à la pelle (13 à ce jour !), la gloire internationale, le talent reconnu ! Norah Jones a su démontrer qu’elle n’était pas que belle, incontestablement. En quelques albums, la fille de Ravi Shankar s’est imposée comme une artiste incontournable, se révélant déterminée certes, pleine d’humour, habitée cependant par une mélancolie aussi inattendue que… bienvenue ! Arrangements subtils et inventifs, dans une veine rêveuse qui lui va comme un gant... Même les néophytes apprécient son style sans fioritures qui rend sa partition si légère, si tendre. Nombreux sont ceux qui ont flirté avec l’univers du jazz grâce à son premier album: « Come away with me ».
Reportage Photos David Vincendeau web