affiche -JAJ 2019

Jazz à Juan
du 12 au 21 juillet 2019 - Pinède Gould - Juan-les-Pins

Jazz a juan 2019

 

59e FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ

« JAZZ A JUAN »

Doyen des festivals de jazz en Europe, le Festival international de jazz d’Antibes Juan-les-Pins fait partie intégrante de la culture et du patrimoine français et européen,essentiel par son exceptionnel rayonnement, qui en fait l’un des plus prestigieux et efficaces vecteurs de communication d’Antibes Juan-les-Pins et de la Côte d’Azursur la scène internationale.

Depuis sa création en 1960, « Jazz à Juan » a su rester, par-delà les décennies, un festival ouvert, évolutionniste. Difficile de citer tous ceux qui se sont produits dans le
cadre magique de la pinède Gould, laissant à la postérité leur empreinte, mais aussi les empreintes de leurs mains, que vous pouvez découvrir tout au long de l’Allée
des Empreintes inaugurée cette année dans le cadre du nouvel aménagement de la pinède.
A l’heure où il fête sa 59e édition, « Jazz à Juan » garde, plus que jamais, l’instinct viscéral de sa propre légende, accueillant bon nombre de ceux qui en sont, en font et en feront la légende, organisant parallèlement sur plusieurs scènes de la ville un festival Off, « Jammin’Summer Session », présentant au grand public des formations
émergentes.

« Jazz à Juan » propose également chaque année au Palais des Congrès 
« Jammin’Juan », marché international dédié aux professionnels du Jazz, accueillant organisateurs de festival, agents artistiques, directeurs de salles, clubs de jazz,
journalistes, musiciens et... le public bien évidemment.

De tout cela, Antibes Juan-les-Pins, « Hometown » du jazz en Europe, ne peut que s’enorgueillir, à l’aube d’une 59e édition qui s’annonce exceptionnelle en tout point.

 

 

PROGRAMMATION

 

Vendredi 12 juillet - 19:00
Best of du Off
Concerts dans les rues d’Antibes de 19h00 à 20h00 et de Juan-les-Pins de 21h30 à 22h30
De nombreux musiciens dans les rues et sur les places d’Antibes et de Juan-les-Pins, des milliers de spectateurs ne cachant pas leur joie de vivre et de partager le jazz sous toutes ses formes...
Durant cette soirée, dans la droite lignée de la folle parade de Sidney Bechet dans les rues d’Antibes, les jazz, tous les jazz, se répandront et se répondront dans la cité, de la place De-Gaulle à la petite pinède, de la promenade du Soleil au boulevard d’Aguillon.
Soirée libre et gratuite

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Samedi 13 juillet - 20:30
Steve Gadd Band
Il a joué avec Aretha Franklin, Stevie Wonder, Barbra Streisand, Paul McCartney, Rickie Lee Jones, Carly Simon, Al Jarreau, James Brown, Joe Cocker, Stanley Clarke, Chick Corea, Al Dimeola, George Benson, Kate Bush, James taylor, ... Indubitablement, Steve Gad est l’un des plus grands batteurs de notre temps, l’un des plus éclectiques aussi. Dès le début des années 70, il a imposé sa griffe, sa grande maîtrise technique et son feeling irrésistible. Quel que soit le style abordé, pop, rock, jazz, rhythm’n’blues ou fusion, il s'impose comme une évidence. Ses grooves sont devenus de véritables classiques, ce qui en fait le musicien le plus imité par les batteurs du monde entier.
Natif de Rochester, Steve Gad étudie la batterie dès son plus jeune âge. A onze ans, il a la chance de jouer avec Dizzy Gillespie. En 1971, il s'installe définitivement à New York, où son élégance et sa remarquable technicité lui valent de devenir l'un des « sidemen » les plus demandés. C’est alors qu’il enregistre des albums mythiques tels Aja, avec Steely Dan et plusieurs autres avec Paul Simon (les fameux Fifty Ways to Leave Your Lover et Late in the Evening). En marge de ses collaborations avec les plus grands de la pop et du rock, il a formé voici quelques années un groupe de fusion avec lequel il a enregistré trois albums : Gadditude, 70 Strong et le tout dernier, en live: Way Back Home.

 

Samedi 13 juillet
George Benson
Crooner légendaire, guitariste surdoué, improvisateur de génie, figure incontournable des « dance floors »... La star est protéiforme et son parcours des plus flamboyants. Initié par Wes Montgomery, George Benson enregistre son premier album The New Boss of Guitar en 1964, puis entame une carrière solo jalonnée de triomphes. Son talent et ses prestations attirent très vite Miles Davis qui l'associe à la réalisation de l'album Miles in the sky en 1967. Virtuose inégalable, mais aussi chanteur et brillant compositeur, George Benson a signé nombre de succès planétaires : In Flight, Turn Your Love Around, Give Me the Night.
Produit par Quincy Jones et soutenu par Stevie Wonder, triomphe planétaire, ce dernier single assoit définitivement la réputation d’un artiste qui, au fil d'une carrière longue et très riche, a su élégamment jouer entre plusieurs courants musicaux, notamment le jazz, la pop, la soul, voire même le disco et le funk. Sans jamais oublier ses héros de toujours: Wes Montgomery bien sûr, et puis aussi un certain... Django Reinhardt, qui eut selon lui l'audace d'intégrer les rythmes noirs dans la musique manouche, le musette et le classique. Auteur de plus de 40 enregistrements (dernier en date : Inspiration, en hommage à Nat King Cole), récipiendaire d’une bonne vintaine de « Grammy Awards », sans doute se souviendra-t-il de sa première apparition en 1964 à Juan, en compagnie de Jack Mc Duff, Joe Dukes et Red Holloway. C’étaient les grands débuts du « New Boss of Guitar ».

Tarifs des places pour la soirée :
Carré d'or : 150 €
1ère catégorie : 125 €
2e catégorie : 100 €
3e catégorie : 80 € / 40 €
4e catégorie : 60 / 30 €

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Dimanche 14 juillet - 20:30
Omri Mor
Au cœur d’un Moyen Orient dont les musiques ont conquis le monde, musiques du corps et de l’esprit, musiques de danses populaires et qui restent savantes (comme le jazz lui-même), Omri Mor, pianiste né en 1983 à Jérusalem, est l’homme de toutes les synthèses, se veut le porteur de toutes les traditions, de toutes les voix. S’il étudie la musique classique et le piano jazz au « Jerusalem Rubin Academy of Music », il suit aussi, depuis l’âge de 14 ans, les cours du célèbre joueur de oud Nino « Elmaghribi » Biton, qui lui apprend l’essentiel de la musique arabo-andalouse et le chaâbi algérien.
Très vite remarqué par Avishai Cohen, qui l’emmène tourner avec lui en trio dans le monde entier, Omri Mor se distingue par un jeu aux influences multiples parfaitement maîtrisées, révélant un talent pianistique hors normes qui s’aventure dans des contrées nouvelles avec des rythmes endiablés, donnant à son piano des ailes de swing et de liberté. Il se produit avec des artistes majeurs du jazz israélien comme Avishai Cohen (contrebasse), Avishai Cohen (trompette), Omer Avital, Eli Degibri et collabore avec moult artistes internationaux. Dernier album : It’s About Time !

En partenariat avec le Red Sea Jazz Festival (Eilat).
Soirée ville d'Antibes, entrée gratuite sur réservation.

Dimanche 14 juillet
Ekram
Chanteur et guitariste accompli, Ékram, issu de la minorité ethnique Uighur de la région de Xinjiang en Chine, a étudié la guitare flamenco en Espagne et interprète ses chansons en espagnol, chinois, turc et anglais, tout en incluant des éléments de son patrimoine Uighur natal, dans sa musique très personnelle et multiculturelle. Ambassadeur à Juan du «JZ Festival » de Shanghai, il a aussi partagé la scène avec des artistes internationalement reconnus, comme Pat Metheny et Gast Waltzing.

En partenariat avec Jz Festival Shanghai.
Soirée ville d'Antibes, entrée gratuite sur réservation.

Dimanche 14 juillet
Electro Deluxe
Fondé en 2001, Electro Deluxe est un groupe atypique de jazz français, infusé dans un cocktail de soul, de funk, mâtiné d’électro. Ces gentlemen ont en effet adopté tout ce qui est groovy et sexy dans l’histoire de la musique: éclairs de synthés, cuivres vigoureux, guitares funky... Mené par le très charismatique James Copley depuis 2005, Electro Deluxe a sorti cinq albums studio : Stardown, Hopeful, Play, Home et Circle. Refusant toute étiquette, il s’est forgé une identité éclectique et libre, explosant les barrières du genre, bouleversant l’héritage jazz sur les scènes mondiales tout en conquérant un large public remarquablement hybride.
Sur scène Electro Deluxe affirme magnifiquement sa différence. De leur Olympia qui affichait complet, au «?Printemps de Bourges », en passant par le « Festival du Bout du Monde », le groupe s’est produit en Inde, en Chine, au Canada, au Mexique et dans les plus prestigieux festivals. Nommé en tant que groupe de l’année aux Victoires du jazz 2017, Electro Deluxe a aussi collaboré avec des musiciens adeptes des croisements comme le rappeur 20syl ou encore le regretté Didier Lockwood.

Soirée ville d'Antibes, entrée gratuite sur réservation.

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Lundi 15 juillet - 20:30
Delgrès
Du rêche pour les guitares et du moelleux pour la langue. Delgrès, c’est du blues en créole, du blues flambé au rhum, la Louisiane et la Guadeloupe réunies. La Guadeloupe, par le nom du groupe d’abord, puisque Delgrès est un héros oublié des Antilles, colonel dans l’armée française au début du XIXe siècle, qui mena l’insurrection contre Napoléon lorsqu’il voulut rétablir l’esclavage et préféra la mort à la soumission. Mais si beaucoup de chansons du groupe Delgrès évoquent la lutte, le combat pour la liberté, pas de ton rageur dans la voix, plutôt de la douceur, toute amertume dépassée.
Réunion de trois musiciens (l’auteur-chanteur-compositeur Pascal Danaë, d’origine guadeloupéenne, le batteur Baptiste Brondy et Rafgee au tuba et soubassophone), Delgrès ne ressemble à rien de connu. Dès les mesures inaugurales de ce trio, mené par les cordes abrasives et le chant métis de Pascal Danaë, le créole antillais s’enroule au blues rugueux, les mélodies caribéennes s’entrechoquent aux cailloux des guitares, au rythme frondeur et chaloupé, pour créer cette terra incognita, cette cartographie de l’imaginaire intime, aussi naturelle qu’inattendue ; une formule explosive de blues créole « made in Louisiane » taillée pour la scène, qui leur a valu une tournée longue comme le Mississippi, lequel passe, comme chacun sait, par Juan-les-Pins.

 

Lundi 15 juillet
Ben Harper
Auteur d’un style hybride teinté de blues, de folk et de rock, Ben Harper a conquis un public mondial armé de sa guitare slide, son instrument de prédilection, de sa voix remarquable et de ses textes dotés d’une portée sociale pertinente. Révélé dès 1994 avec son premier enregistrement, Welcome to the Cruel World, premier d’une longue série d’albums studio dont certains avec «?The Innocent Criminals », il a signé une quinzaine d’opus, dont Fight for Your Mind et Burn to Shine, deux de ses plus grands succès. Son mélange unique de blues, folk, soul et rock lui a permis de conquérir une communauté de fans dans le monde entier.
Lauréat de trois Grammy Awards, il compte de nombreuses collaborations à son actif, de Radiohead à Marilyn Manson ou Charlie Musselwhite, avec lequel il a enregistré deux albums de blues. Dans le dernier d’entre-eux, No Mercy in this land (2018), les deux complices convoquent, éveillent et célèbrent tout un pan de l’histoire musicale américaine. Ben Harper a réinventé les blues, se révélant un véritable « showman?», interprétant des «?joyaux de rock & roll d’une finesse exquise », magnifiant le « pouvoir et la beauté des choses simples », avec toujours cette « élégance décontractée » qui en fait l’un des rares à savoir imposer l’intimité d’une parole dans le gigantisme d’un show.

Tarifs des places pour la soirée :
Carré d'or : 150 €
1ère catégorie : 125 €
2e catégorie : 100 €
4e catégorie : 75 / 38 €

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Mardi 16 juillet - 20:30
Magma
Ils font partie du paysage musical français depuis 50 ans. Créé en 1969 par Christian Vander, batteur, chanteur, compositeur et démiurge halluciné, Magma a toujours fait figure de véritable OVNI. Sa musique ? Une fiction poétique épique, tantôt emportée ou apaisée, faite de strates successives: rythmique tellurique, parfois proche du métal, avec une basse vrombissante et une batterie foisonnante, soutien massif et sans faille à un chœur incantatoire autant inspiré par les Carmina Burana de Carl Orff que par le gospel, boucles répétitives aux claviers, riffs de guitare rock, sans oublier bien sûr la scansion de Christian Vander.
Depuis la re-formation du groupe en 1996, cinq nouveaux albums et DVD de concerts ont été publiés, tous les précédents albums réédités au format vinyle; les tournées s’enchaînent à travers le monde et le public est au rendez-vous, toujours plus nombreux et toujours plus jeune ! Un son original, à mi-chemin entre jazz, rock et classique, une polyrythmie puissante et implacable, modelée au fil de longues improvisations. Pour son 50e anniversaire, Magma revient à Juan avec ZESS, un nouvel opus enregistré avec la participation de l’Orchestre Philharmonique de Prague. Bouillonnant !

 

Mardi 16 juillet
King Crimson
King Crimson est une légende. Parce qu’en 1969, avec la sortie de « In the Court of the Crimson King », le groupe a osé repousser les limites du rock, en y intégrant des rythmes de free jazz hyper complexes et des interludes planants totalement barrés, inventant un nouveau genre, dont il refuse de se revendiquer: le rock progressif. L’histoire du groupe est complexe, qui apparaît, disparaît, réapparaît avec de nouveaux membres, lesquels disparaissent eux aussi. Une spécialité de King Crimson, qui collectionne les adieux définitifs et les reformations inattendues.
Avec quasiment trois heures de performance, la formation composée de huit musiciens sur scène, dont le guitariste et compositeur Robert Fripp, seul membre permanent de la formation, offre un large choix de titres piochés dans douze de leurs treize albums. Un spectacle unique avec une musique sans fioritures ni accessoires inutiles, qui n’a pas manqué d’inspirer Kanye West, lequel a samplé « 21st Century Schizoid Man » pour son tube « Power » en 2010, alors qu’en 2018, « Starless » figurait dans la bande originale de « Mandy », le nouveau film de Nicholas Cage. « In the Court of Juan », soyons en sûr, King Crimson fêtera magnifiquement son 50e anniversaire.

Tarifs des places pour la soirée :
Carré d'or : 100 €
1ère catégorie : 80 €
2e catégorie : 60 €
3e catégorie : 40 € / 20 €
4e catégorie : 30 / 15 €

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Mercredi 17 juillet - 20:30
Louis Cole
Quel est le point commun entre Quincy Jones, les Red Hot Chili Peppers, Flying Lotus ? Ils sont tous fans de Louis Cole. Appelez-le « le nouveau Stevie Wonder blanc », « le Jamiroquai 2.0 », « le Prince des bacs à sable », une chose est sûre, ce jeune chanteur, compositeur, producteur et multi-instrumentiste, installé à Los Angeles, est à considérer avec la plus grande déférence, au même titre qu’un Flying Lotus ou un Dâm-Funk. A preuve son dernier opus, Time, mélange totalement addictif de missiles electro-funk et de balades nostalgiques vaporeuses et fascinantes.
Voilà dix ans que notre homme a co-créé le groupe d’alt pop / electro funk « Knower » avec Genevieve Artadi, avant de se faire un nom en solo, grâce aussi à des vidéos aussi décalées qu’impressionnantes publiées sur Youtube, dans lesquelles il fait une véritable démonstration de sa dextérité, instruments en main (batterie et clavier) et de son talent pour les rythmes funky, surtout quand ils sont rapides. Sa connexion avec le monde du jazz est pour le moins personnelle : « La seule chose dont je me sens encore proche aujourd’hui, c’est cette totale liberté qui est à la racine même du jazz, aucunes limites, juste faire ce que tu penses être bien à un moment donné, une liberté incroyable que l’on ne retrouve nulle part ailleurs?».

 

Mercredi 17 juillet
Snarky Puppy
Leur groove est addictif, leurs compositions aux petits oignons, les solistes inspirés et leurs prestations torrides, tout cela dans une ambiance de fête et de partage. Un concert du collectif brooklynois « Snarky Puppy », c’est une expérience : « Vous prenez un plaisir fou, dès les premières minutes, mais sans savoir quel genre de musique vous êtes en train d’écouter. Jazz ? Funk ? Rock ? Pop ? Soul ? Jazz-rock ? Jazz-funk ? Tout ça à la fois, et avec une foi propre à renverser les montagnes?», s’enthousiasme Frédéric Goaty (Jazzmag). De fait, les immanquables « Snarky Puppy » (chiots fous en français dans le texte) entraînent aussi bien amateurs que mélomanes aguerris dans un live magistral, entre composition et improvisation.
Couronnée en 2013 par le « Grammy Award?» de la meilleure prestation R&B, puis de nouveau en 2015 et 2016 par celui du meilleur album instrumental contemporain, cette véritable centrifugeuse musicale emmenée par le bassiste Michael League réussit sans coup férir, avec ses assauts de cuivres jubilatoires, à imposer ses règles du jeu : renouvellement permanent de ses membres, culture de la scène comme terrain privilégié de la création, explosion des frontières stylistiques habituelles au profit d’un mix détonnant et décloisonné de funk, de jazz et de soul. Après avoir joué avec Erykah Badu, Snoop Dogg, Justin Timberlake, mais aussi Marcus Miller, les voici à nouveau sur la mythique scène de « Jazz à Juan » « for your brain and body », pour votre âme et votre corps, puisque telle est leur devise !

Tarifs des places pour la soirée :
Carré d'or : 80 €
1ère catégorie : 65 €
2e catégorie : 50 €
3e catégorie : 40 € / 20 €
4e catégorie : 30 / 15 €

 

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Jeudi 18 juillet - 20:30
DJ Set
Programme non défini à ce jour

Jeudi 18 juillet
Jamiroquai - Automaton

Ouverture de billetterie pour ce concert uniquement : 31 janvier 2019

Avec plus de 35 millions d’albums vendus dans le monde et près de 29 ans de carrière, le groupe britannique mené par le charismatique Jay Kay a su imposer son style. Qui ne se souvient de tubes tels Cosmic Girl, You Give Me Something ou encore Virtual Insanity ? C’est à Londres, au début des années 1990, que Jamiroquai se fait une place dans le mouvement acid jazz en plein essor, imposant très vite son style parmi les groupes de l’époque, flirtant à l’occasion avec la disco des années 1970 et quelques éléments rock. Depuis, il a acquis une renommée mondiale, tout en ayant su faire évoluer sa musique.
Effets robotiques étranges, expérimentations électroniques... Dans son dernier opus, Automaton, Jamiroquai questionne la modernité et la technologie tout en restant dans ses propres références de sonorités: touches acid jazz et disco, petit air dansant de « French Touch » aussi. Si la référence au codage informatique est évidente, le son se veut résolument plus électronique et futuriste que les rythmiques funk auquel le groupe avait habitué son public. Sur scène, Jay Kay et ses compères restent ce qu’ils sont de toute éternité: de formidables « entertainers ». N’oublions pas que, dans Jamiroquai, il y a « Jam », terme de jazz qui fait implicitement référence à l’improvisation musicale et au partage.

Tarifs des places pour la soirée (configuration tribunes + fosse)
1er catégorie (tribune centrale) : 160€
2e catégorie (tribunes excentrées) : 130€
4e catégorie (tribune gauche non numérotées) : 80€
Fosse (debout) : 60€

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Vendredi 19 juillet - 20:30
Eli Degibri Quartet
Avec un sens du phrasé incroyable, Eli Degibri a très vite forcé l’admiration des plus grands. Découvert à dix-neuf ans par Herbie Hancock, qui le sollicite pour rejoindre son sextet et enregistrer Gershwin’s World, le saxophoniste israélien fait pendant plus de deux ans le tour du monde au sein de cette formation, avec laquelle il enregistre en 2002 The Jazz Channel Presents Herbie Hancock. Il poursuivra sa route aux côtés du batteur Al Foster, avec lequel il enregistre en 2008 Love, Peace and Jazz, en direct du légendaire « Village Vanguard ».
Il apparaît également dans le long métrage de Foster : The Paris Concert. Après avoir fréquenté des personnalités parmi les plus importantes de la scène new-yorkaise, Eli Degibri se voue désormais à sa carrière de compositeur, leader et mentor. A la tête d’un brillant quartet composé des jeunes et talentueux Tom Horen au piano, Tamir Shmerling à la basse et Eviatar Slivnik à la batterie, le saxophoniste, directeur artistique et ambassadeur à Juan du « Red Sea Jazz Festival » d’Eilat, revient dans la pinède avec son beau lyrisme, ses prises de risques et un nouvel album, Soul Station - A Tribute to Hank Mobley, animé de l’intensité qui fait tout le sel de la musique qu’il nous donne à entendre ; non pas un simple exercice, mais un véritable engagement de tous les instants.

 

Vendredi 19 juillet
Candy Dulfer
Attention superlatifs ! Peu aisé en effet d’embrasser la (jeune !) carrière de la saxophoniste alto Candy Dulfer sans y avoir recours. Avec un père tel que le célèbre sax ténor Hans Dulfer, la petite a certes de qui tenir, mais a su très vite ne pas s’y tenir et mener ses affaires… saxo battant. A 7 ans, premiers pas, à 14 ans, premier groupe ! On le voit, les choses n’ont pas traîné, d’autant qu’aussitôt sont venues les premières distinctions et le Jackpot : son premier enregistrement, Saxuality, se vend à plus de 2,5 millions d’exemplaires et elle se voit nommée aux Grammy® Awards.
« L’alto-bonbon goût acidulé de Miss Candy Dulfer?» va séduire tour à tour Dave Stewart (Eurythmics), Van Morrison, David Sanborn, Aretha Franklin, Chaka Khan, George Duke, Blondie, Madonna, Prince… Tous se sont enthousiasmés pour ce véritable ouragan (de charme !) à la technique irréprochable qui arpente le vaste monde, de Newport Beach à Tokyo, de Brooklyn à Amsterdam, sa terre natale. Son dernier opus, Together, se nourrit de tout ce qui constitue sa talentueuse polyvalence, une interprétation contemporaine de ce qui se passe dans la musique actuelle et notre monde en général.

 

Vendredi 19 juillet
Diana Krall
Avec huit albums classés à la première place du classement jazz du Billboard lors leur sortie, deux Grammy® Awards, neuf Juno Awards, et un nombre impressionnant de disques d’or ou de platine, Diana Krall fait figure de véritable phénomène dans l’histoire du jazz. Son style inimitable transcende les genres musicaux et lui a permis de devenir l’une des artistes les plus marquantes de notre époque. Les plus belles salles du monde accueillent aujourd’hui celle qui est devenue l’une des grandes dames du jazz, et la pinède Gould se réjouit de la retrouver.
Diana Krall reste plus que jamais une chanteuse au swing convaincant. Pour preuve son dernier opus, Turn Up the Quiet (Verve), où elle revient au « Great American Songbook », alliant avec une merveilleuse subtilité pudeur du romantisme et éclat du swing, quels que soient le tempo et l’instrumentation. Même si, bien sûr, on reconnaît les thèmes, on perçoit combien Diana Krall a su les renouveler, sans pour autant les trahir, à l’image de son dernier album en duo avec le grand Tony Bennett, dans lequel ils célèbrent leur amour partagé pour la musique d’un autre duo iconique, George et Ira Gershwin.

Tarifs des places pour la soirée :
Carré d'or : 150 €
1ère catégorie : 125 €
2e catégorie : 100 €
3e catégorie : 80 € / 40 €
4e catégorie : 60 / 30 €

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Samedi 20 juillet - 20:30
Pink Martini featuring Storm Large
On ne présente plus Pink Martini, surtout depuis le phénoménal succès planétaire de leur album Sympathique, dont est issu le tube Je ne veux pas travailler, hymne à la paresse élevée au rang d’art. Voici près de vingt-cinq ans que le groupe-phare de Portland tourne dans le monde entier et susurre à nos oreilles son univers rococo-kitsch-latin orchestral tout à fait assumé. Inclassable, intemporel, chantant dans plus de vingt langues, Pink Martini est un vrai juke-box d’influences multiculturelles au son rétro, latin, jazz, dont on ne se lasse pas avec ses mambos, cha-cha-cha et autres sambas en Technicolor®.
Formé en 1994 avec douze musiciens dont le pianiste et directeur artistique Thomas Lauderdale et la chanteuse China Forbes, Pink Martini puise ses racines dans la musique classique autant que dans le jazz, la musique cubaine ou les comédies musicales de l’âge d’or hollywoodien. En résulte un pop-jazz tonique inspiré qui fait la fête et le beau temps, réunissant des mélodies et des rythmes issus des quatre coins du monde pour créer quelque chose de moderne. Comme un carnet de voyage musical...
La brillante et captivante China Forbes ayant choisi de reposer sa voix, elle a laissé le soin à la bien-nommée (car impétueuse !) Storm Large d’accompagner l’ensemble en tournée Si vous ne les avez encore jamais vu sur scène, n’allez pas... travailler et venez les voir, d’autant qu’ils ont invité à les rejoindre sur scène... Jane Birkin in person et Christophe Willem !

 

Samedi 20 juillet
Thomas Dutronc et les Esprits manouches
Pas de chance : il n’est pas né dans la rue, puisqu’il est fils de son père et de sa mère. Et comme ces deux-là sont artistes (voire icônes de plusieurs générations), le jeune Thomas Dutronc n’aurait eu (dixit les mauvaises langues) qu’à laisser parler les gènes et médiatiser les médias, à l’aune de la célébrité de ses parents. Seulement voilà : sans rien renier de son illustre ascendance, Thomas assume avec sérénité. Après tout, son ami Mathieu (Chédid !) est bien fils de Louis, ce qui ne l’empêche pas d’être… lui!
De rencontres en bistrots, de concerts mouchoir de poche en concerts nappe damassée, Thomas Dutronc vit sa passion sans se prendre au sérieux. Vous savez pourquoi?? Il prend la musique au sérieux et… en chantant ! Live is Love, son dernier opus, consacre une grosse décennie passée à jouer un joli numéro d’équilibriste, entre jazz manouche et chansons, publié sous le plus vénérable des labels de jazz, « Blue Note». Lorsqu’il parle de la musique, comme lorsqu’il la joue, on sent la passion dans ses yeux et dans ses gestes: un mélange de séduction, de bagout, d’autodérision, de vrai talent aussi.


Tarifs des places pour la soirée :

Carré d'or : 100 €
1ère catégorie : 80 €
2e catégorie : 60 €
3e catégorie : 40 € / 20 €
4e catégorie : 30 / 15 €

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Dimanche 21 juillet - 20:30
New Gospel Family
Comme chaque année, selon la tradition initiée en 1965 par « Jazz à Juan », ce concert Gospel sera précédé, durant la première demi-heure, d’une célébration oecuménique.
Le groupe leader de gospel urbain en France ! Essentiellement composé de jeunes d’une moyenne d’âge de 25 ans, New Gospel Family rassemble de jeunes artistes de tous horizons (Afrique, Antilles, France…), soudés par une même passion : le gospel. Depuis 2001, ils ont acquis une belle notoriété, avec plus de 1100 concerts dont trois à l’Olympia et quatre au Zénith de Paris.
Au cours de son histoire, New Gospel Family a eu le privilège et l’honneur de chanter avec des stars internationales comme Stevie Wonder, David Guetta, Céline Dion, John Legend, Josh Groban, Tina Arena et Julio Iglésias. L’ensemble aborde tous les styles du gospel : les grands traditionnels, le gospel old school, africain, urbain, voire même le Gospel electro depuis 2012, séduisant ainsi toutes les générations. Un vrai moment d’échanges et de convivialité, de joie et d’émotions…

Entrée gratuite sur invitation.

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+ d'infos https://www.jazzajuan.com 

 

Adresses et contacts
Office de Tourisme de Juan les Pins :
60, chemin des Sables
06160 Juan-les-Pins
Tél : +33 (0)4.22.10.60.01 - Fax : +33 (0)4.22.10.60.09

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