Ouverture au public de la "Crypte Archéologique de Nice" Dès le 10 octobre 2012 le Centre du Patrimoine proposera des visites  de la Crypte

 

Plongez dans 5 siècles d'histoire
Classée au titre des Monuments Historiques au printemps 2012, la crypte est comparable à celle du Louvre notamment pour son intérêt historique et patrimonial et ses aménagements destinés au grand public.

Elle est une immense salle souterraine de 2.000 m² située sous la place Garibaldi. Ce sont les fouilles archéologiques de la première ligne du tramway qui ont permis de dégager les vestiges très bien conservés d’un ensemble fortifié, autour de la porte Pairolière datant du XIVe siècle, époque des comtes de Provence. Ces fortifications ont par la suite connu des transformations sous l’impulsion des ducs de Savoie. Élément central dans la défense du Comté de Nice, elles disparaîtront sur l’ordre de Louis XIV en 1706, pour trois siècles d’oubli.

Pour Christian Estrosi : « Faire une fouille archéologique ici, c'est comme décrypter le génome de Nice. Avec l'exploration et l'ouverture de ce site, chaque Niçois en sait plus sur son Histoire, et en savoir plus sur son Histoire, c'est en savoir plus sur soi-même ».
Dès mercredi 10 octobre, le Centre du Patrimoine proposera des visites grand public de la Crypte* :

 

 

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Visites commentées tous les jours, sauf le mardi à 10h, 11h, 14h, 15h, 16h
Visites par groupe de 15 personnes maximum.
Durée : 1h
Rendez-vous place Jacques Toja.

 

Tarifs
Plein tarif : 5 euros
Tarif réduit : 2,50 euros
(Étudiants, seniors + 65 ans, chômeurs, personnes handicapées).
Billet non échangeable, ni remboursable.
Annulation possible en cas de problèmes techniques.

Prévoir des chaussures sans talons pour la visite
Réservation obligatoire et délivrance des billets au Centre du Patrimoine
Centre du Patrimoine

Délégation Patrimoine Historique, Archéologie, Langue et Culture Niçoises
75, quai des Etats-Unis - Nice
Lundi au jeudi de 8h30 à 13h et de 14h à 17h
Vendredi de 8h30 à 13h et de 14h à 15h45
Renseignements 39.06


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Le service archéologique de la Ville de Nice

La Mairie de Nice est dotée depuis 2008 d’une direction au patrimoine historique archéologie langue et culture niçoises dirigée par Michèle Cianéa, dont le service archéologique est une des composantes. Celui-ci, placé sous la direction de Marc Bouiron, également conservateur de la crypte archéologique, dispose en son sein de spécialistes pouvant répondre à des interventions spécifiques, que ce soit sur l’archéologie du bâti, les études d’archives, ou l’archéologie sous-marine. Il partage son activité entre gestion administrative de l’archéologie préventive, recherche scientifique et intervention sur le terrain.
Cette dimension d’archéologie préventive est d’un intérêt majeur pour la collectivité, qui peut ainsi prendre en compte très rapidement le « risque archéologique » dans ses opérations d’aménagement.
Les fouilles

L’opération archéologique du tramway a été réalisée dans le cadre de la loi sur l’archéologie préventive. Un diagnostic archéologique de l’INRAP a révélé la présence de la tour Pairolière ,sous le boulevard Jean-Jaurès, et du pont qui franchissait le fossé, sous la place Garibaldi. La Fédération des Associations du Comté de Nice présidée alors par Jean-Marc Giaume, s’est mobilisée publiquement pour demander la mise en valeur de ces découvertes (fin janvier 2004). En novembre 2004, le Préfet de Région a défini le périmètre d’intervention (2000 m2) et la profondeur (6 m) de la fouille, déterminant ainsi la possibilité de conserver les vestiges. La fouille réalisée par l’INRAP a été effectuée en deux temps, d’abord à l’air libre puis, après la pose des poutres supportant la voie du tramway, sous une dalle fermée. Dans un délai total de fouille de 8 mois, l’ensemble des vestiges a été entièrement dégagé. La construction d’une paroi de béton autour du site, en préalable à la fouille, a permis la préservation d’un ensemble exceptionnel, qui constitue la crypte archéologique.
Un établissement culturel à vocation historique

Ce projet représente un enjeu patrimonial majeur pour la Ville de Nice. Il s’agit d’une « première » : aucun tramway ne circule ainsi sur des vestiges archéologiques conservés en place. Car si d’autres cryptes archéologiques existent en France, aucune n’a été anticipée dans un cadre d’aménagement urbain.
Faire de la Crypte un lieu pour la transmission de notre Histoire aux nouvelles générations

Les vestiges comprennent l’ensemble des constructions destinées à fortifier la porte principale de la ville (porte Pairolière, dans l’axe de la rue du même nom). Ils s’articulent autour de la porte et de la tour adjacente,
Pour accéder à la crypte, une pièce a été construite en sous-sol, à l’extérieur de la fouille. On y descend au moyen d’une trappe dans le sol du square Toja et d’une porte qui permet d’accéder aux vestiges archéologiques. L’effet de surprise est donc total. Une passerelle métallique, avec main courante en bois et éclairage de type Led permet de cheminer à travers les vestiges, en étant suspendu au-dessus de la fouille. Les visites seront organisées par le Centre du Patrimoine de la Ville de Nice, par petits groupes, avec l’aide d’un guide qui expliquera les différentes phases d’évolution du site.

Des éclairages de couleur différente signalent les différents types de maçonneries : fortification, adduction d’eau, … Ils rendent l’espace beaucoup plus chaleureux et intime.
La zone la plus éloignée, la plus large (900 m²) et libre de toute maçonnerie, permet de découvrir l’emprise de l’ancien fossé du début du XVIIe siècle, qui achève la départementalisation de la place-forte de Nice.

Des restitutions 3D proposent au visiteur une vision des ensembles fortifiés au Moyen Âge ou à l’époque Moderne.
En complément, un dépliant permettra à l’ensemble des personnes pénétrant sur le site de disposer d’une information historique rassemblée par les archéologues eux-mêmes.
Plongez en vidéo au coeur de 5 siècles d'histoire

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